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Le paysage pokeristique français accueille un nouvel entrant. Filiale d'un groupe italien (Buongiorno) implanté dans 57 pays et qui pèse 2 milliards d'euros, Wingapoker.fr arrive en confiance sur le marché hexagonal. "Nous pensons avoir réuni tous les ingrédients nécessaires pour parvenir à nos objectifs dans la durée et nous imposer, dans les années à venir, comme un acteur de référence du jeu en ligne", explique Emmanuel Andrade, directeur général d'une entreprise qui devrait tenter d'accrocher la niche du jeu sur les téléphones portables.
"Le mobile fait forcément partie de notre vision à moyen terme du marché du jeu en ligne. C’est aussi dans cette optique que nous avons sélectionné certains de nos partenaires techniques au moment de créer notre offre", ajoute l'ancien responsable de Poker 888 France lors d'une interview avec iGaming où il a dévoilé la stratégie de Winga Poker.
"Nous sommes arrivés six mois après le début de la bataille, ce qui représente forcément un inconvénient", commence-t-il avant de détailler les points clés du projet. "Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les fondamentaux : fiabilité, sécurité, service client, offre de jeu, paiements, bonus. [...] Nous sommes résolument tournés vers les joueurs, et à leur écoute", poursuit Andrade avant d'affirmer que Winga possède "les rakes les plus bas" et ne prend "pas de commissions sur les mouvements d’argent de ses joueurs". Des arguments qui faciliteront moins l'acquisition de nouveaux joueurs qu'une campagne publicitaire à grande échelle, un domaine où Winga devrait se montrer plutôt discret.
Mais le directeur général de l'opérateur semble dire que le nouvel entrant a une bonne assise pour débuter. "Aujourd’hui, tous les opérateurs, sans exception, perdent de l’argent. Ceux qui s’en sortiront, et je n’en vois pas 20, seront ceux qui auront eu la capacité financière de perdre beaucoup pendant des dizaines de mois, tout en continuant à recruter, fidéliser et optimiser leurs bases de joueurs", prédit enfin dominique Andrade qui pense que "la révision de la loi en décembre prochain nous donnera peut-être de nouvelles indications" sur le futur du marché français.
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