Le magazine L'express met en cause Patrick Bruel et Winamax dans une affaire de fraude fiscale. Il s'agirait -d'après le magazine- en premier lieu de faits remontant avant 2010, lorsque Oxley Properties, la maison mère de Winamax, était domiciliée dans un premier temps aux Iles Vierges puis au Luxembourg. Rien d'illégal en soi, mais ce type de localisation aurait permis aux actionnaires d'échapper à l'impôt français.
Lors de la régulation du marché du jeu en ligne, le groupe migre en Angleterre et se met en conformité avec le droit fiscal français, ce qui le conduit à afficher de sévères pertes en 2010 avec un déficit de 16 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 39,8 millions. Des résultats extrêmement négatifs dus au mode de taxation hexagonal et aux investissements publicitaires conséquents de l'opérateur pour s'implanter dès la libéralisation du poker en France.
Parallèlement Patrick Bruel et ses associés, au premier rang desquels Marc Simoncini, auraient, toujours d'après l'Express, opéré un fructueux investissement dans une société de jeux nommée Table 14, opérant dans l'hexagone. Patrick Bruel aurait investi 480 000 dans la société et Simoncini 120 000 avant de revendre l'entité à Winamax -dont ils sont aussi actionnaires- pour 7,9 miilions d'euros, en mars 2012 quelques semaines avant l'ouverture du marché, autorisant ainsi l'obtention d'une licence pour Winamax.
Interrogé par l'AFP, Alexandre Roos, président de Winamax, a tenu à déclarer que les actionnaires de Winamax étaient domicilés et payaient leurs impôts en France et que Winamax avait acquitté près de 30 millions d'euros d'impôts et taxes en 2011 en France.
Une polémique, basée sur des éléments n'ayant pour l'instant aucun fondement avéré, qui intervient étrangement après les commentaires de Patrick Bruel sur la proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros annuel...
Lire l'article du Monde ICI et celui de l'Express ICI.
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