C'est une fois de plus un succès total pour cette deuxième édition du Deepstack Open qui s'est installé, après Dublin, dans la jolie cité ensoleillée d'Aix-en-Provence, au Pasino (avec un P comme Partouche) de la ville.

Une salle archi-bondée, qui a accueilli 500 joueurs
En effet, les 500 places disponibles se sont arrachées comme des petits pains : le tournoi était complet 2 semaines à l'avance ! Il faut dire que la formule proposée avait de quoi séduire le passionné : un buy-in de 550 euros, un stack de départ énorme (50 000 jetons) et une structure faisant le bonheur des joueurs, comme en témoigne Liz Lieu, la jolie ambassadrice du site à l'origine de l'événement, Chilipoker : "Ce genre de structure est vraiment appréciable car cela laisse moins de place à la chance. On a suffisamment de profondeur pour faire des jolis coups, contrairement à de nombreux autres tournois dans lesquels ce ne sont que les cartes qui parlent".

Liz la Diva a promis qu'elle reviendrait pour les prochaines éditions ; c'est les joueurs qui vont être contents !
C'est ainsi que de nombreux professionels avaient fait le détour pour venir eux aussi tenter leur chance de décrocher les 43 000 euros promis au vainqueur. Parmi eux, on avait repéré Roger Hairabédian, Pierre Canali, Nicolas Levi, Alain Roy, Antonin Teisseire, Jean-Paul Pasqualini, Liv Boeree, Barbara Martinez, Mercedes Osti, les joueurs online français Germain "Germain133" Gillard, Marc "Locsta" Inizan et Florent "Jackadi" Provost ou encore Michelle Orpe, la présentatrice des EPT.

Nicolas Levi est déjà debout avant la fin du coup. Bonne intuition du français qui ne se rassoira pas sur son siège, éliminé le premier jour...

Fabrice Soulier est juste passé saluer ses amis, dont Jean-Paul Pasqualini, avant de repartir pour Marseille où se déroulait l'EPEC

Liv Boeree fait son maximum pour déstabiliser son adversaire. Sans succès...
Mais aucun des visages familiers du poker pro ne se hissera en finale... Les choses avaient pourtant très bien commencé pour Roger Hairabédian, qui "a marché sur sa table comme c'était pas permis" et qui réussira à monter jusqu'à près de 800 000 en milieu de Day2 (alors que la moyenne n'était même pas à 150 000) avant de perdre de nombreux gros coups, dont paire de 8 contre paire de 7 chez Florent "Jaimetafemme" Aubert, qui le conduiront finalement à une sortie à la 20e place (2 200 euros).
Dans la rubrique bad beat, signalons aussi le one outer horrible survenu à Bastien Mihy à l'approche de la bulle et qui perd avec une paire d'As sur un board A 9 9 Q 9 face à ...  chez ce même "Jaimetafemme", futur runner-up du tournoi.

"Jaimetafemme" ne s'est pas fait que des amis. Et ce n'est pas seulement à cause de son surnom provocateur... (en même temps, il avait l'air vraiment désolé à chaque fois...)
Même chanson pour François Tardieu, qui perd successivement paire de rois dans un pot de 1 million contre A-Q puis un coin flip et enfin paire de 8 contre les valets, le faisant sortir à la 32e place (1 650 euros).

Ma collègue journaliste Babeth sera éliminée à peu près en même temps que moi lors du Day 2 (elle pousse son mini tapis avec un As, payée par les rois et de mon côté, je perds QQ contre JJ à tapis préflop)... Tant pis, ce sera pour la prochaine fois !
Pierre Canali, de son côté, avait investi tous ses jetons en fin de Day1, vers 4h du matin, avec une paire de rois contre une paire de 10 en face, le tout pour rien de moins que le chiplead de la journée. Hélas pour Pierre, un méchant 10 fera passer la montagne de jetons (plus de 500k) de l'autre côté de la table...

Dur dur pour Pierre Canali, qui perd injustement un pot énorme à la fin du premier jour...
En bref, la profondeur de la structure n'a pas empêché le poker d'être ce qu'il est... Cruel... Précisons de même que quelques voix se sont élevés en fin de Day 2 pour protester contre la rapidité des blinds et le coût du tour par rapport au tapis moyen, considéré comme beaucoup trop élevé : "C'est vraiment dommage. Le tournoi avait super bien commencé et d'un coup, ça repasse en mode turbo !" Il faut dire que l'organisation avait encore en tête l'édition de Dublin, remportée par Frédéric Brunet, et qui s'était terminée après trois longs jours de combat à... 7h du matin ! Hors de question donc cette année de finir sur les rotules, d'où la supression de quelques niveaux. Ce qui n'a toutefois pas empêché les joueurs de devoir lutter lors de journées particulièrement longues où il a été difficile de rester concentré de bout en bout.

C'est sûr que les journées de 14h de jeu (les deux premiers jours), ça finit par faire tilter certains...

D'autres en revanche ne se gênent pas pour piquer un petit roupillon ni vu ni connu...
Cette fois, pour le plus grand soulagement du public, des joueurs et de l'organisation qui n'auront pas à passer une nuit blanche, la finale se terminera le troisième jour vers 22h, offrant une très belle victoire à Julien Subreville, dont c'est le premier résultat en live [source Hendon Mob].

Quelque chose nous dit que la bouteille de champagne a été ouverte peu après la prise de cette photo ! Bravo Julien !
Vainqueur : Julien Subreville 43 500€ Runner-up : Florent Aubert 27 400€
3e place : Daniel Chiarioni 19 300€
4e place : Jérôme Guermeur 15 600€
5e place : Mathieu Melero 11 300€
6e place : Stevens Dodo 8 800€
7e place : Nicolas Rignault 7 600€
8e place : Yannick Reynaud 6 400€
9e place : Alexandre Boullier 5.250€
|