L'écrémage continue de manière prévisible dans l'industrie du jeu en ligne, confronté à une concurrence féroce et une fiscalité lourde et inadaptée.
La société Jeux 365 appartenant au groupe Sporever créé en 2000 par Patrick Chêne, l'ancien journaliste sportif de France Télévision, a cessé son activité le 6 mars. Chêne a déclaré : "avec la fiscalité actuelle, il est impossible de gagner de l'argent en France sur les paris sportifs".
L'ARJEL a pris note de la cessation d'activité de la société et a donc supprimé l'agrément accordé à celle-ci vendredi 4 mai.
Cette requête aurait été déposée par le Groupe Bernard Tapie alors que celui-ci avait encore l'espoir de finaliser le rachat de l'opérateur.
Contraint d'abandonner son projet de reprise, la société française aurait demandé l'annulation de l'Audience. Aucune nouvelle date n'a été fixée et aucune élément nouveau n'est apparu sur l'éventuel rachat de Full Tilt par PokerStars qui agite le monde du poker depuis 48 heures.
Alors que le monde du poker ne parle que de ça, les rumeurs et spéculations vont bon train mais aucune officialisation ou démenti n'ont pour l'instant été formulés.
Le Directeur de la communication de PokerStars, Eric Hollreiser, s'est contenté de déclarer : "il y a de nombreuses demandes et spéculations sur les forums, je voudrais donc apporter quelques précisions. Comme vous le savez, PokerStars est actuellement en discussion avec le département de la justice américain. Comme ces discussions sont confidentielles, il ne nous est pas possible de commenter ces rumeurs. Dès que nous aurons la possibilité nous le ferons". L'art de rester totalement évasif...
Le Groupe Tapie a annoncé que sa tentative de rachat de l'opérateur avait échoué, principalement du fait de l'impossibilité de parvenir à un accord avec le DOJ. Le principal point de désaccord concernait les modalités de remboursement des joueurs (non-américains puisque les Américains seront remboursés par le DOJ). Le Groupe Tapie proposait un remboursement échelonné, en fonction de leur activité sur le site, alors que les instances américaines exigeaient un remboursement immédiat sans condition.
En conclusion, le communiqué publié par le groupe français se réjouissait du possible accord pour les joueurs qui pourraient ainsi récupérer leurs fonds, déplorant cependant "qu'un tel accord aille dans le sens d'une consolidation d'un marché déjà dominé par un seul opérateur, une situation qui (...) n'est probablement pas bonne pour les joueurs et l'industrie du poker en ligne."
Daniel Negreanu, qui a généralement un avis sur tout s'est déclaré totalement surpris, avouant : "l'idée que PokerStars puisse racheter Full Tilt pour 750 millions de dollars me semble impossible, d'après ce que je sais, ça me surprendrait vraiment". Il ajoutait ensuite : "je n'ai pas d'informations mais plus je lis et plus j'en discute avec d'autres personnes plus cela semble vrai."
En bon communiquant le Canadien ne manquait pas de conclure : "Ce serait vraiment bien pour les joueurs de poker car PokerStars est une bonne compagnie...". Impartial le Kid...
Rappelons que toutes ces rumeurs ont été déclenchées en premier lieu par des threads sur 2+2 et les forums américains avant d'être alimentées par la déclaration la plus marquante, celle d'Alexandre Dreyfus sur son fil tweeter, un acteur de l'industrie généralement bien informé qui avait notamment été le premier à annoncer la chûte de Full Tilt :"PokerStars achète Full Tilt pour un montant de 750 millions de dollars, incluant accord avec le DOJ et remboursement total des joueurs."
Alexandre Dreyfus a confirmé que MadeInPoker n'était pas candidat au rachat de Full Tilt...
Pour l'instant, aucune déclaration officielle des parties concernées (département de la justice américain, PokerStars ou Full Tilt) n'a encore été délivrée.
Une nouvelle compagnie, intitulée New Full Tilt Poker Company vient de voir le jour, enregistrée à Dublin, avec Laurent Tapie comme Directeur général et Prosper Masquelier en numéro 2. Deux autres sociétés auraient été créées à Malte cette fois : Full Tilt Holding Limited et New Full Tilt Limited, toujours avec les deux mêmes dirigeants.
Seule information supplémentaire ayant pu être collectée, la capital de la société principale, immatriculée à Dublin, est de 1 million d'euros. Behnam Dayanim, l'avocat du Groupe Tapie n'a pas souhaité commenter les derniers développements de l'affaire.
Même si ceux-ci ne constituent que les prémices d'une réouverture de l'opérateur, l'espoir renait progressivement, notamment pour les joueurs dont les fonds sont bloqués puisque -rappelons-le- l'acceptation par le DOJ d'une reprise de l'opérateur est conditionnée par le remboursement des comptes joueurs hors Etats-Unis...
La réouverture de Full Tilt se préciserait-elle ? Pendant quelques heures hier matin, le site d'accueil de Full Tilt a affiché en vert l'icone "Play now" en annonçant 411 joueurs en ligne.
Après avoir disparu, l'image est ensuite réapparue dans l'après-midi, annonçant toujours 411 joueurs en affichant parallèlement 14 451 tables ouvertes et quatre tournois. Des nombres figés correspondant probablement à une phase de test opérée par l'équipe technique.
Après les derniers développements, offres d'embauche, demandes de licences, rumeurs de reprise imminente par le Groupe Bernard Tapie (non-démenties), etc.il s'agit d'un nouvel élément d'espoir pour les milliers de joueurs ayant des fonds bloqués sur l'opérateur.
Une activité qui a déclenché une frénésie de commentaires sur les différents sites spécialisés, notamment 2+2 qui a été le premier à reporter l'info, et qui laisse augurer une possible réouverture à brève échéance...
C'est un opérateur de poker d'une nouvelle génération qui vient de faire son apparition avec Bank of Poker.com !
Le principe est simple, il s'agit d'un site de poker entièrement gratuit, permettant aux joueurs de gagner de l'argent en bénéficiant de dotations générées par la publicité.
La société française fondée par Benjamin Cayard et Julien Dupé fera ses débuts officiels le jeudi 19 avril et sera accessible sans téléchargement après avoir créé un compte. Les joueurs auront la possibilité de disputer quatre tournois par jour, par le biais de crédits. Chaque joueur disposera de quatre crédits quotidiens. Parallèlement "une salle d'entrainement" sera disponible pour ceux ayant utilisé leurs crédits et souhaitant en gagner de nouveaux.
Chaque jour, des centaines de tournois réguliers avec des dotations différentes selon le nombre de joueurs seront programmés (exemple : 5 000 joueurs/dotation de 500€) et tous les soirs en prime time un tournoi "sponso" jusqu'à 5 000 joueurs avec des dotations allant de 1 000 à 5 000 euros.
Totalement légale, Bank of Poker est ouverte à tous joueurs de plus de 18 ans.
Les choses semblent s'accélérer du côté de Full Tilt par le biais des multiples sociétés nébuleuses qui constituent la compagnie !
C'est tout d'abord la campagne de recrutement orchestrée par Pocket Kings LTD, qui offre des emplois à des spécialistes et des chargés de clientèle, dans différentes langues, sur la base de contrats de 2 ou 3 mois en insistant sur le caractère urgent de l'offre.
Parallèlement, Oniric Limited -une autre entité du groupe-, a déposé en bonne et due forme une demande de licence pour l'activité de gaming et poker en ligne auprès de l'Alderney Gambling Control Commission.
Des signaux forts qui permettent d'envisager une reprise effective de l'opérateur par le Groupe Bernard Tapie dans des délais très courts. D'après certaines rumeurs, Laurent Tapie se déplacerait fréquemment à Dublin dans l'optique d'une réouverture de Full Tilt dans les quinze jours à venir...
Le rush poker, l'innovation de Full Tilt, avait révolutionné la pratique du poker en ligne, multipliant le nombre de mains jouées par les joueurs et de facto le rake encaissé par la room...
PokerStars a été le premier à s'engouffrer dans l'espace libéré par la mise à l'écart de Full Tilt en lançant sa propre version, le Zoom Poker, disponible sur le .com.
Bwin a réagi en annonçant développer un concept similaire qui devrait être prochainement disponible sur le site de l'opérateur, ainsi qu'une application destinée aux iPhones et iPads.
Si la renaissance annoncée de Full Tilt avait bien lieu dans un avenir proche, la concurrence sur la marché du poker et tout particulièrement du speed poker deviendrait féroce...
Alors que le nombre de pokerrooms virtuelles tend à décroître, certains groupes ambitieux veulent encore croire à la rentabilité d'une salle de poker en ligne sur le marché français.
Quelques semaines après pokerleaders.fr, un nouvel opérateur vient d'obtenir une licence pour proposer une offre poker : il s'agit de NetBetPoker.fr, une émanation de la société ITechSoft Game Sas qui exerçait déjà sur le marché des paris sportifs.
Si la société n'a obtenu sa licence que ces jours derniers, ce n'est pas un choix stratégique mais plutôt du fait de l'ARJEL qui avait refusé les premières demandes d'agrément la nouvelle venue. L'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne a toutefois assorti l'obtention de la licence de deux conditions obligatoires : la garantie que la société-mère s'engage à soutenir efficacement son activité dans le poker en ligne et la justification d'une convention fiduciaire garantissant le remboursement des fonds des joueurs.
Une fois ces dernières garanties apportées, NetNetpoker.fr utilisera le réseau iPoker et le logiiel Playtech.
Malgré des chiffres qui semblaient préoccupants lors des dernières études, les données communiquées par l'ARJEL montrent une croissance régulière de l'activité du poker sur Internet en France !
En premier lieu, l'augmentation du nombre de joueurs actifs. Après une chûte de février 2011 à août 2011, les joueurs sont revenus sur les sites agréés pour atteindre le nombre de 420 000 en janvier 2012. Un constat favorable puisque ses résultats sont atteints sans l'aide excessive de publicités, alors que l'érosion était justement due à l'essoufflement des campagnes de communication ayant suivi l'ouverture du marché.
Une autre donnée se révèle positive, l'augmentation moyenne et progressive du buy-in moyen des tournois disputés sur le net, qui tend à démontrer que les joueurs sont disposés à jouer de manière plus importante et ce d'autant plus que les offres de tournois correspondent à leurs exigences (jours et horaires, buy-in, structure, etc.).
Un engouement pour les tournois (et à un degré moindre pour les sit n go) qui a engendré une augmentation significative du rake pour les opérateurs les plus actifs, celui atteignant près de 300 000 euros par jour.
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