Alors que les dernières avancées et notamment les déclarations de Laurent Tapie laissaient présager un dénouement rapide, l'avocat du groupe français en charge de l'affaire aux Etats-Unis vient de jeter un sérieux pavé dans la mare.
Behn Dayanim a en effet déclaré dans un communiqué que l'accord était menacé du fait de trous dans la trésorerie supérieurs aux estimations préalables dus aux dettes de plusieurs jours envers l'opérateur. Il a notamment cité Phil Ivey, David Benyamine, Layne Flack, Erik Lindgren, Mike Matusow, Barry Greenstein (tout en affirmant que d'autres joueurs étaient aussi concernés) et indiqué que le total des sommes dues par ceux-ci se situait entre 10 et 20 milions de dollars.
Pour l'avocat, ce problème pourrait "sérieusement mettre l'entente en péril (...) Si l'argent ne rentre pas pas, cela crée un obstacle sérieux à la réalisation de l'opération".
Toujours d'après Maître Dayanim, les joueurs contactés n'auraient pour l'instant pas fait preuve d'une réelle volonté de rembourser l'argent.
Alors coup de bluff afin d'accélérer les dernières négociations ou réelle complication de nature à remettre en cause un accord qui semblait imminent ?
Jean-François Vilotte, le Président de l'ARJEL, s'est livré à la traditionnelle cérémonie des voeux de début d'année. Monsieur Vilotte en a profité pour dresser un bilan de l'année écoulée, estimant de manière plutôt positive la progression globale du marché.
Il s'est réjoui du basculement significatif de la demande de l'offre illégale vers l'offre légale mais a reconnu qu'il était "impossible d'évoquer l'avenir du secteur sans soulever la question du modèle économique de l'activité du jeu en ligne."
Si l'ARJEL se préoccupe du mode de taxation étouffant que subit le marché du jeu en ligne, c'est autant pour la rentabilité du secteur (et de ses entreprises) que par crainte de voir l'offre émanant des sites non-régulés gagner en attractivité.
Jean-François Vilotte souligne cependant la croissance régulière que connaît le marché, tout en admettant que le dernier trimestre a vu un tassement de l'activité, avant de communiquer quelques chiffres :
. 7,6 miilliards d'euros de mise en cash game, soit une hausse de 3%
. 1,2 milliards d'euros de droits d'entrée en tournois, soit une hausse de 48% entre le 2e semestre 20120 et le 2e semestre 2011.
. 1,2 millions de comptes-joueurs actifs sur l'année.
Ces chiffres énoncés, Monsieur Vilotte a ensuite fait une annonce qui devrait combler joueurs et professionnels en annonçant que l'ARJEL allait recommander la légalisation de nouvelles variantes, notamment les jeux de Stud (stud, stud hi-lo, razz) ou l'Omaha hi-lo, tout en étant attentif à ce que ces nouveux jeux ne développent ni addiction, ni blanchiment d'argent !
Pour conclure, le Président a reconnu qu'il était difficile de parler de l'année écoulée sans revenir sur le black friday et sa conséquence numéro 1 : l'affaire Full Tilt. S'il ne s'est pas épanché sur le sort de l'opérateur, il a rappelé son attachement à des procédures de sécurisation des fonds des joueurs...
La crise économique a beau être violente, les Français continuent de s'adonner aux jeux d'argent ! Le total des dépenses quotidiennes moyennes des Français ont atteint le chiffre record de 86,5 millions d'euros (à titre de comparaison en 2002 le rythme des paris quotidiens n'était que de 47,5 millions).
Pour certains observateurs, les difficultés économiques actuelles contribuent à expliquer cet engouement pour le jeu. Un sociologue affirme ainsi que "dans un contexte de souffrance due à la crise, le jeu a pour les Français une double fonction, celle du rêve et celle de la consolation"...
Les deux opérateurs historiques (la Française Des Jeux et le PMU) continuent de progresser malgré l'ouverture à la concurrence, affichant respectivement une hausse de leurs chiffres d'affaires de 8,5% et de 7,3%. Dans le même temps, leurs principaux rivaux sur le marché des jeux et paris en ligne souffrent, peinant à augmenter leurs volumes d'activité, confrontés à la concurrence étrangère et à une taxation excessive.
Le poker tire son épingle du jeu malgré les difficultés subies par certains opérateurs mineurs et le mode de taxation pénalisant existant. Le chiffre d'affaires enregistré pour le cash game a ainsi doublé, passant de 3,7 milliards à 7,6 milliards d'euros.
Une bonne santé globale des jeux d'argent qui a rapporté un peu plus de 5 milliards d'euros (dont 3 pour la seule FDJ) aux finances de l'état. Des ressources bienvenues en ces temps d'incertitude budgétaire...
Engagé d'une opération de restructuration des coûts, le groupe Betclic-Everest a pris la décision de ne plus apparaître sur les maillots du club phocéen à la fin de la saison. Un retrait qui permettra à Betclic d'économiser 7 millions d'euros par an.
Après 18 mois de communication tous azimuts ayant suivi la régulation du poker dans l'hexagone, les principaux opérateurs réduisent progressivement leurs investissements en marketing. Une politique dictée à la fois par la difficulté d'atteindre la rentabilité sur un marché lourdement taxé mais aussi par un changement de stratégie maintenant que la notoriété des marques majeures est acquise.
Un maillot bientôt collector...
Le groupe Intersport, déjà présent sur les maillots de l'OM prendra le relais dès la saison prochaine.
La démission de Gabi Campos, le PDG de PokerStars, a été officialisée et surviendra le 1er février. L'opérateur a tenu à remercier son PDG pour tous les efforts entrepris sous son mandat depuis sa prise de fonction il y a deux ans et n'a pas dévoilé l'identité de son remplaçant qui serait toujours à l'étude.
Il s'agit du quatrième départ d'un cadre majeur de la société en quelques semaines. Des remaniements qui touchent en partie la division "Tournois Live" de PokerStars puisque la démission de Campos a été précédée par celle de Thomas Kremser, le célèbre directeur de tournoi aux manettes depuis huit ans, suivie du retrait de John Duthie, le co-fondateur de l'EPT, et tout récemment du changement de fonction de Jeffrey Haas, jusqu'à présent directeur de Global Poker Tours Limited la filliale de PS en charge des tournois live, qui s'occupera à l'avenir des réseaux sociaux de la compagnie.
D'importantes mutations au sein de l'organigramme de l'opérateur et notamment dans le département tournois dont les raisons demeurent encore obscures. Changement de stratégie, conséquences du black friday ou simple loi des séries signifiant la fin d'un cycle ?
Alors que les casinos de Las Vegas et du Névada en général annoncaient pour la cinquième année consécutive des résultats en baisse, les casinos de Macau affichent une croissance insolente !
Le chiffre d'affaires des établissements de Macau a été évalué à 33,5 milliards de dollars pour 2011, en hausse de 42% par rapport à l'exercice précédent, alors que dans le même temps les casinos du strip réalisaient seulement 14,4 milliards (voir news du 8 janvier). Un résultat d'autant plus impressionnant que la plus grosse partie du revenu provient du baccarat, un jeu très populaire en Asie qui a la particularité d'être extrêmement rentable pour les casinos... Contrairement aux principaux établissements de Sin City qui affichent des pertes considérables, les casinos de Macau enregistrent des profits records.
Une progression et un engouement pour le Baccarat qui pourraient s'y avérer néfastes pour le poker, les établissements de la ville préférant développer le nombre de tables consacrées à celui-ci au détriment du poker.
Véritable indicateur de la santé de l'économie américaine, les résultats des 256 plus gros casinos du Névada (ayant un chiffre d'affaires minimal d'un million de dollars) plongent d'avantage encore dans le rouge avec un déficit cumulé atteignant les 3,99 milliards de dollars. Des pertes en augmentation de 12% par rapport à l'année précédente, pourtant considérée par les professionnels comme une des pires de l'histoire (3,4 milliards de pertes cumulées sur un revenu total de près de 21 milliards).
Les casinos du Strip de Las Vegas ont eux accusé une perte de 2,2 milliards sur un revenu total de 14,4 milliards de dollars.
Las Vegas broie toujours du noir...
Un point positif tout de même, les revenus des casinos ont connu leur première hausse depuis 2007. Le premier signe d'un redémarrage de l'activité ?
Le site pokerscout.com a confirmé la première place prise par Winamax.fr sur le nombre de joueurs de cash game au détriment de PokerStars.fr.
Avec une moyenne sur la semaine de 1 780 joueurs de cash par jour, le site au W dépasse légèrement le géant mondial qui n'affiche que 1 640 joueurs en moyenne hebdomadaire. Un résultat encourageant pour l'opérateur français qui connait une croissance régulière.
PokerStars reste cependant largement leader sur l'activité globale avec un nombre de joueurs connectés cinq fois supérieur à son concurrent (33 408 contre 6 588).
La troisième place est occupée par PartyPoker.fr qui totalise 930 joueurs de cash quotidiens, devant Everest.fr (870) et le réseau Ongame.fr (610).
Les autres opérateurs peinent toujours à exister dans l'ombre des grands, tous restent en deça des 100 joueurs de cash par jour en moyenne sur une semaine.
A l'échelon international, PokerStars demeure très largement en tête (25 000), devant PartyPoker (4 000), Ipoker (3 750), 888Poker et PokerStars.it qui connait une croissance fulgurante. Winamax.fr est le 7e plus gros opérateur mondial (toujours selon le même critère recensant le nombre de joueurs de cash game quotidien) alors que PokerStars.fr occupe la 9e place.
Les casinos français ont enregistré une légère augmentation de leurs Produits Bruts des Jeux sur 2011 par rapport à l'année précédente. Une progression de seulement 0,95% qui pourrait néanmoins sembler positive après une régression constante lors des trois années précédentes. Une hausse qui profite en premier lieu aux jeux de table, dont le poker, avec une progression de 1,44% alors que les machines à sous doivent se contenter de 0,90% d'augmentation.
Il convient toutefois de tempérer les données brutes en constatant que plus de la moitié des casinos français ont encore comptabilisé une baisse de l'activité au cours de l'année écoulée et que la croissance globale du secteur est principalement due à l'ouverture de quelques nouveaux établissements et aux bons résultats de plusieurs casinos importants, notamment des complexes frontaliers.
Un léger rebond qui signifie tout de même que la forte crise des casinos est en passe de se terminer, une perspective que semble confirmer l'existence de plusieurs projets de création sur le territoire.
Unibet était le grand absent du marché depuis la loi de régulation de 2010. Acteur-phare du poker en France, populaire en partie grâce aux Unibet Open, sa série de tournois aux droits d'inscription particulièrement bien calibrés et à l'organisation aussi irréprochable que conviviale, le site avait tardé à obtenir sa licence et surtout choisi de différer son entrée sur un marché très concurrentiel à la rentabilité potentielle plombée par un fiscalité contraignante.
L'opérateur, après avoir pris son temps pour réussir son lancement dans l'hexagone, a décidé de mettre les bouchées doubles. Tout d'abord en rachetant Eurosportbet.fr avant de lancer Unibet.fr au début de l'année et dans la foulée en offrant la possibilité de disputer l'Unibet Open de Prague en février (du 16 au 19).
De nombreuses possibilités sont d'ores et déjà proposées afin de se qualifier pour l'étape tchèque, notamment un freeroll, ouvert à tous les nouveaux inscrits, offrant un package au vainqueur ainsi que des tickets (d'une valeur comprise entre 250 et 10 euros) pour les joueurs ayant terminé entre la 2e et la 10e place.
Ultérieurement, normalement durant la première quinzaine de mai, un Unibet Open se déroulera à Paris, l'occasion d'entériner un retour qui s'annonce prometteur...
Fondé en 1997, Unibet est l'un des leaders européens du jeu en ligne et compte plus de 5,7 millions de clients dans plus de 100 pays
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