Une nouvelle étape a été franchie dans le processus de rachat de Full Tilt par le Groupe Bernard Tapie avec la signature d'un accord de reprise des actifs de l'opérateur par la société française.
La reprise des actifs aurait été actée en contrepartie d'une somme de 80 millions de dollars et avalisée par le DOJ. Laurent Tapie aurait rencontré les cadres de Full Tilt à Dublin afin de leur détailler la stratégie envisagée.
L'accord prévoit le remboursement des joueurs non-américains par la nouvelle entité et le remboursement des joueurs outre-atlantique par le Département de la Justice américain ainsi que l'annulation des poursuites civiles contre Full Tilt.
D'après certaines informations, Le Groupe Tapie aurait déjà déposé une demande d'agrément en Espagne.
Deux innovations viennent d'être mis en avant par des opérateurs (ne bénéficiant pas de l'agrément ARJEL), Bodog et EverLeaf.
. Le réseau Everleaf a instauré un nouveau système visant à équilibrer les niveaux et limiter les intrusions de joueurs trop forts à des tables faibles et vice-versa à déconseiller certaines tables à des joueurs faibles.
Un système de classement hebdomadaire permettra de classer les joueurs en plusieurs catégories, ainsi ceux ayant gagné plus de 750 euros dans la semaine ne pourront plus s'asseoir à certaines tables composées majoritairement de joueurs perdants, alors que dans le même temps les joueurs ayant trop perdu verront une fenêtre s'ouvrir leur déconseillant de s'installer à une table difficile, un simple conseil dans leur cas...
. Bodog a imaginé un nouveau système sensé protéger l'anonymat des joueurs et limiter l'avantage procuré par l'utilisation de trackers. Les joueurs jouent ainsi sous un pseudo anonyme renouvellé à chaque session. Une idée partant d'un bon sentiment -même si l'analyse et le profilage des adversaires font partie du b-a-ba du poker- rapidement mis à mal par kyleb, un habitué du forum 2+2, qui a démontré qu'il était très facile de contourner la procédure pour obtenir le véritable pseudo des adversaires.
Kyleb a poursuivi ses investigations et il est parvenu à déjouer les (faibles) systèmes de sécurité de l'opérateur se mettant en situation de pirater des comptes-joueurs...
L'innovation de Bodog qui se voulait une opération de communication prometteuse se révèle finalement largement contreproductive !
Le protocole d'accord entre le Groupe Bernard Tapie et le Département de la Justice des Etats-Unis vient d'être confirmé par un communiqué officiel.
Cette entente entre les repreneurs potentiels et la justice américaine constituait la principale condition à une reprise de l'entreprise en difficulté et par extension l'ultime espoir des dizaines de milliers de joueurs ayant des fonds bloqués.
Les termes de l'accord ont donné lieu à de longues négociations, portant principalement sur les conditions du remboursement des joueurs lésés et sur les éventuelles futures poursuites susceptibles d'être encourues par l'entreprise et ses actionnaires.
Finalement, selon les termes du protocole d'accord passé, le DOJ se chargera de rembourser les joueurs américains avec les fonds saisis et le Groupe Tapie indemnisera les joueurs du reste du monde. Le communiqué officiel de Full Tilt confirme ces conditions : "Full Tilt est heureux que le Groupe Bernard Tapie et le DoJ soient parvenus à un accord, et que celui-ci permette de rembourser l'ensemble des joueurs de Full Tilt : par le Groupe Bernard Tapie en dehors des États-Unis et par le DoJ pour les joueurs américains. Depuis le Black Friday, le remboursement des joueurs était la priorité de Full Tilt".
Parallèlement le gouvernement américain prévoit d'interrompre les procédures à l'encontre de la société et de ses actionnaires.
L'accord doit dorénavant être soumis aux actionnaires de l'opérateur, une procédure de pure forme tant il est difficile d'imaginer que la majorité des actionnaires s'oppose à la reprise de l'entreprise -et donc sa survie- et à l'arrêt des procédures engagées. Le prix du rachat de la compagnie et de ses actifs serait, d'après certaines informations, de 80 millions de dollars. Une infime partie de la valeur estimée de Full Tilt quelques semaines avant le black friday...
Avant la loi de régulation sur les jeux en ligne Unibet était un des opérateurs importants du marché hexagonal, bénéficiant d'une excellente image et de parts de marché significatives.
Pour diverses raisons, Unibet n'a pas obtenu son agrément auprès de l'ARJEL aussi rapidement que souhaité et a finalement choisi dans un premier temps de ne pas se positionner sur le marché du poker en ligne hexagonal.
Le groupe devrait rattraper le temps perdu dans les prochaines semaines par le biais du rachat de Eurosportbet.fr. Le rachat de la société, active comme Unibet aussi bien sur le marché des paris en ligne que du poker est réalisé, l'opération devant maintenant être agréée par l'ARJEL.
Dès l'accord de l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne, Unibet proposera à nouveau une offre poker en France, ce qui sous-entend en toute logique la possibilité aux joueurs français de participer aux Unibet Open
Dans son souci de limiter les risques d'addiction, l'Autorité de Régulation du Jeu en Ligne a ramené à 500 euros la limite maximale des offres de bouns pouvant être faites par les opérateurs de poker lors des dépôts de joueur. Ces bonus devront d'autre part ne pas excéder 100% du dépôt et offrir un délai minimal de 90 jours pour leur obtention.
L'ARJEL a établi que les salles de poker en ligne ont octroyé près de 44 millions d'euros sur les huit premiers mois de l'année 2011 et estime que "une offre commerciale trop agressive et insuffisamment encadrée s'avère susceptible d'exposer les joueurs à un risque de jeu excessif ou pathologique (...) les incitant à démultiplier le nombre d'ouvertures de comptes auprès de plusieurs opérateurs afin de percevoir de multiples bonus".
Simultanément l'Autorité a décidé de fixer une limite de 5 parrainages par mois et par joueur, estimant que "cette pratique incite directement des tiers non inscrits à jouer".
Les nouvelles restrictions sur les bonus et les offres de parrainage entrera en vigueur le 1er janvier 2012.
Alors que des incertitudes planent sur la rentabilité des salles de poker en ligne et que plusieurs ont déjà du fermer leurs portes, Euro Online Gambling vient de voir sa demande d'agrément délivrée par l'ARJEL.
Le groupe opérera sous le nom d'Europoker.fr et proposera ses services sur le réseau Ongame.
Dans le même temps, l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne a décidé de retirer l'agrément de Friendbet qui n'exerçait plus aucune activité. L'ARJEL a considéré que l'homologation de l'agrément dont bénéficiait la société LIL Managers n'avait plus de raisons d'être.
Le projet d'une future régulation aux Etats-Unis semble se préciser de jour en jour avec des partisans de plus en plus nombreux au sein de la classe politique américaine, toutes tendances confondues.
Le Sénateur Alphonse D'amato, une des personnalités les plus influentes du Sénat compare l'actuelle situation à la prohibition des années 20, déplorant l'inefficacité des mesures et les millions de dollars qui quittent le sol américain chaque année et échappent au budget de l'état. Il ajoute même "nous sommes en retard sur le reste du monde et si nous ne faisons rien, le problème va continuer de grossir".
le Sénateur D'Amato, fervent partisant d'une régulation
Les Républicains aussi comptent de nombreux adeptes d'une légalisation. L'un d'eux, Joe Barton, a déposé devant le Congrès un texte de loi préconisant une régulation plaçant le poker en ligne sous le contrôle de l'état, une initiative qui a le soutien de nombreux élus du même bord.
Les arguments des partisans d'une régulation rapide aux Etats-Unis sont généralement les mêmes : une sécurisation du secteur qui offrirait protection aux joueurs et l'intérêt économique et financier aussi bien pour l'économie nationale que pour l'état. Certains à l'instar du Démocrate G.K. Butterfield et du Républicain Barton avancent que le poker fait partie de l'American Way of Life et que c'est le jeu de toute l'Amérique !
Un lobbying intense qui rejoint les grandes manoeuvres entreprises par les géants de l'industrie du jeu aux Etats-Unis. Alors que ceux-ci avaient déjà placé leurs pions avant le black friday en signant des accords avec les principales pokerrooms, des accords aujourd'hui caduques, MGM Resorts, Caesars Entertainment et plus récemment Trump Entertainment Resorts se préparent activement à une légalisation. Bien que le poker en ligne demeure toujours illégal aux Etats-Unis, les actionnaires de la compagnie viennent de créer une société prête à exercer sur le nouveau marché, en utilisant notamment les casinos et licences de Trump. Ivanka Trump, la fille du magnat, reprenant les mêmes arguments pour justifier l'investissement : "l'ouverture du marché n'est plus qu'une question de temps et créerait un nombre important d'emplois et une formidable source de revenus pour les états".
Le Groupe Bernard Tapie a mandaté une société spécialisée pour interroger des gros joueurs européens qui avaient l'habitude de jouer sur Full Tilt.
Un peu plus d'une centaine de joueurs européens ont été contactés pour savoir si eux-ci étaient prêts à rejouer sur Full Tilt et plus généralement qu'elles étaient leurs habitudes de jeu, de retraits, quelle image ils avaient de Full Tilt, etc.
En question subsidiaire, l'étude a demandé aux joueurs quelle option ceux-ci choisiraient si l'opérateur reprenait ses activités :
. Investir une partie de leurs fonds dans le nouveau groupe
. Retirer tous leurs fonds immédiatement avec une pénalité
. Retirer leurs fonds en plusieurs fois sur une période d'un an.
Les joueurs contactés détiendraient tous des sommes importantes, bloquées, sur FullTilt, ce qui confirmerait que le Groupe Tapie bénéficierait des bases données du site de poker en ligne et travaillerait activement sur un projet de reprise.
L'Alderney Gambling Control Commission a publié un communiqué dans lequel elle corrige sa précédente conclusion sur le montant des fonds saisis par le Département de la Justice Américain. La somme finalement comptabilisée n'est plus que de 115 millions alors qu'un montant de 331 millions de dollars avait été avancé lors de l'Audience qui avait précipité le retrait définitif de la licence de l'opérateur.
Il semblerait que les experts de l'AGCC aient confondu le total des fonds indisponibles pour Full Tilt (331 millions) et les fonds saisis par le FBI (seulement 115 millions). Une erreur compréhensible tant l'opacité règne chez l'opérateur et les approximations comptables répétées... Pour sa défense l'AGCC a invoqué les nombreux oublis de comptabilité de Full Tilt et le report par la compagnie de fonds qui n'étaient en réalité pas disponibles !
Une révélation qui se révèle une fois de plus accablante pour l'opérateur (et accessoirement pour les organismes de contrôle comme l'AGCC) et qui pourrait compliquer la reprise de Full Tilt par le Groupe Tapie ou tout autre repreneur, les fonds potentiellement disponibles pour rembourser les joueurs se voyant très sensiblement réduits.
Patrick Antonius participe au Main Event des WSOP-E à Cannes en voisin (il réside à Monaco). Joueur majeur de la team Full Tilt avant le Black Friday, le Finlandais déplore que son nom soit associé aux problèmes connus par son ancien sponsor.
Il indique qu'il n'intervenait d'aucune manière dans la gestion de l'entreprise, n'étant absolument pas associé, et que son contrat n'était qu'un contrat d'image. Il précise qu'il a toujours de l'argent bloqué à l'instar de très nombreux joueurs, même si dans son cas il s'agit de montants considérables la majeure partie de sa bankroll étant toujours bloqué sur Full Tilt !
Antonius peut disputer des tournois, il ne craint pas les reproches des victimes.
Plus généralement Patrick Antonius déplore les ravages sur la réputation du poker causés par le black friday. Il n'est pas le seul...
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