Malgré une (ré)ouverture en fanfare, logiquement dopée par le fait que des centaines de milliers de joueurs aient récupéré leurs fonds bloqués depuis des mois et en aient profité pour tester la nouvelle version du site sans oublier des promotions attractives, la fréquentation de Full Tilt connaît un recul régulier.
Alors que les premiers jours avaient vu 40 000 joueurs s'asseoir aux tables de l'opérateur avec un pic à 23 000 joueurs de cash game, l'affluence n'a fait que décliner depuis. Un mois et demi après la réouverture, la fréquentation moyenne est tombée à 3 450 joueurs sur une semaine. Des chiffres qui restent néanmoins satisfaisants et placent l'opérateur à la troisième place mondiale derrière l'incontournable PokerStars (23 000) et PartyPoker (3 500).
Le réseau IPoker occupe la quatrième place avec 2 700 joueurs par semaine alors que 888Poker se classe cinquième avec 2 200 adeptes réguliers.

Gus Hansen a fait le maximum pour relancer Full Tilt...
Les difficultés de Full Tilt peuvent s'expliquer par différents éléments. En premier lieu le manque de confiance accompagnant le site, mais aussi les progrès réalisés par les concurrents qui ont développé des softwares performants qui n'ont plus grand chose à envier à celui du site renaissant qui avait auparavant une réelle longueur d'avance. Les difficultés économiques planétaires n'arrangent pas non plus ses affaires ; il apparaît difficile de multiplier les dépôts sur de multiples sites de poker alors que les finances d'une majorité sont fragiles.
Soutenu par PokerStars, bénéficiant de spectaculaires parties de High Stakes dans lesquelles s'illustrent les Dwan, Blom, Hansen, d'une notoriété planétaire et d'un software toujours attractif, Full Tilt reste un opérateur de poids et devrait se stabiliser sur les bases actuelles, avant de peut-être profiter des moyens de PokerStars et des synérgies existantes pour mettre en place une stratégie de reconquête.
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