Full Tilt : affreux, sales et méchants...

Alors que les révélations s'enchaînent au fil des semaines et des procès sur les responsabilités de chacun et le fonctionnement passé de l'opérateur petit résumé des derniers développements :

Nelson Burtnick, l'ancien directeur financier de Full Tilt, faisait partie des inculpés en tant que membre de l'équipe dirigeante chargé des transactions.

Déféré devant la Cour fédérale de Manhattan hier, il a plaidé coupable pour les chefs d'accusation de Complots et Organisation de jeux, en particulier pour son rôle dans les processus de camouflage des transactions bancaires afin de dissimuler la destination de celles-ci, notamment par le biais de sociétés-écrans fictives.

Selon la loi américaine, Burtnick risque jusqu'à 15 ans de prison mais son choix de plaider couplable et sa défense visant à incriminer Ray Bitar devrait limiter la sentence.

Des similitudes ?

Andy Bloch, ancien actionnaire - mineur - de la compagnie a provoqué quelques remous dans le microcosme du poker lors d'une interview accordée au site Diamond Flush Poker. Le joueur incrimine pêle-mêle le DOJ, Ray Bitar et Phil Ivey !

Bloch révèle que la société avait reçu de nombreuses offres de repreneur après le black friday, certaines pouvant atteindre le milliard de dollars. Celles-ci auraient capoté suite aux atermoiements du Département de la Justice américain, incapable de chiffre le montant de l'amende encourue par l'opérateur, mais aussi à cause de Phil Ivey dont le procès avorté a empêché une première salve de remboursement prévue et compliqué les premières négociations de reprise.

Autre entité visée par le joueur : le Groupe Bernard Tapie dont le projet de reprise n'offrait aucune crédibilité.

Enfin, Bloch met gravement en cause Ray Bitar et sa gestion qualifiée de désastreuse, tout en admettant qu'aucun actionnaire (y compris lui-même donc) n'a jamais pris ses responsabilité en tentant de vérifier les comptes de l'entreprise.

Pour conclure, Andy Bloch se réjouit du rachat de Full Tilt par PokerStars. Il n'est visiblement pas le seul...

Andy Bloch

Ray Bitar, lui, est présenté par à peu près toutes les parties concernées comme incompétent, illettré, manipulateur, voire malhonnête, etc. Il aurait été propulsé à la tête de la compagnie uniquement en tant qu'ami de Chris Ferguson et serait resté aussi longtemps PDG de celle-ci on se demande comment...

Quant à Howard Lederer, les deux premières partie de son interview-fleuve donnée à Pokernews.com sur l'aventure Full Tilt réussissant à présenter l'affaire comme un saga romanesque tournent en boucle sur Internet... Dans les troisième et quatrième vidéos, Lederer assure qu'il n'a été au courant des difficultés financières de la compagnie qu'au dernier moment et que la priorité a immédiatement été de trouver des solutions pour le remboursement des comptes joueurs...

Les troisème et quatrième parties :