Qui dit Las Vegas dit casinos. Il était donc hors de question que je passe des vacances à Vegas sans y aller, et de toute manière il m’aurait été difficile de les éviter : ils sont partout ! Depuis mon arrivée j’ai vu vingt fois plus de casinos que de supermarchés !
La première chose qui m’a frappé était le "dress code" ou plutôt le "non dress code". Dans les casinos, quelque soit l’heure, on trouve des hommes en costard cravate assis à côté d’hommes en chemises hawaïennes, short, chaussettes sandales (et oui... ça fait mal mais ça existe), des femmes en robes de soirée pas loin de femmes en... heu... comment dire... en bout de tissu ? Bref, les casinos ont piqué le slogan de McDo : venez comme vous êtes tadadatata !

Dress Code n°17
Mais parlons en des femmes justement ! Je ne suis pas féministe pour deux sous mais ici je ne peux m’empêcher de remarquer qu’entre les tables de jeux circulent des serveuses bien peu vêtues, on peut voir sur les comptoirs danser des filles encore moins vêtues, et dans tous les coins des vendeuses habillées en petites lapines qui proposent des gadgets lumineux... De ce postulat deux constats :
- Le monde des casinos reste très masculin et (donc) assez primaire. Petite pensée émue aux suffragettes qui doivent se retourner dans leurs tombes.
- Les directeurs de casinos ne pensent ni aux femmes ni aux homos. Pas cool. Nous aussi on en veut des mecs sexy et presque à poil qui nous servent à boire !

Je reprendrai bien un refil moi...
Mettons notre frustration de côté et allons plutôt jouer ! Bon... je ne sais jouer qu’à deux jeux : le blackjack et le paigow. Mais j’ai constaté une chose : j’aime ça ! Enfin j’aime ça... quand je gagne. Quand je perds, bizarrement, je trouve ça nettement moins drôle. En jouant je me suis mise à comprendre les personnes qui ont une addiction au jeu. En quelques secondes on peut doubler son capital et quand on perd, on pense toujours je peux me refaire !. Non tu ne te referas pas : la maison gagne toujours. D’ailleurs elle fait tout pour ça, le temps n’est pas en notre faveur, c’est pourquoi on nous propose à boire toutes les deux secondes.
- Je finis mon verre et j’y vais.
- Non ! Pars maintenant tant que tu es en positif crétine !
Ah ça c’est moi qui me parle à moi-même. Mon moi raisonnable engueule mon moi joueuse. Le problème c’est que mon moi raisonnable à la taille de Jiminy Cricket alors que mon moi joueuse a le gabarit de Teddy Rinner... Crochet, uppercut : bye bye Jiminy... Du coup, plus tard, quand Teddy Rinner fait dodo, je n’ai en tête que trois phrases : "J’aurais pas dû", "Je regrette", "Je suis con."
C’est décidé, demain j’inscris Jiminy au Clubmed gym !

Moi joueuse ?
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